Contexte et Spoiler Alerte : j’ai deux enfants (né en 2007 et 2012) en garde alternée, un compagnon l’Ours qui habite beaucoup chez lui jusqu’en 2020 puis avec les confinements du covid 19, beaucoup ici ; fin 2015 on m’annonce que je ne suis pas autiste (asperger, c’était alors la dénomination en vogue), sans me faire passer de tests, et que j’ai seulement un syndrome anxieux. J’essaie d’avancer dans ma vie souvent trop fatigante du mieux que je peux, jusqu’à ce que je refasse fin 2022 une nouvelle démarche diagnostic.
A mi temps des enfants
A mi temps du compagnon
A mi temps du bureau ou du travail
J’aime ce repli sur moi, même pas pour des introspections, la plus part du temps pour juste ne rien faire, glander devant la télé, respecter mes biorythmes, savoir que j’ai le choix, que ce temps m’appartient juste à moi et rien qu’à moi.
Passer parfois 5 jours sans parler à personne d’autre que le vendeur de kebab ou le caissier, travailler 1 heure, travailler 10 heures, regarder 1 épisode, regarder 10 épisodes, vivre dans mon bordel, ou ma maniaquerie, manger des pancakes pour le repas du soir à 21h, me coucher à 19h. Très souvent connectée, jamais je ne m’ennuie.
Quand je vais me lasser de ne rien faire je vais travailler beaucoup (depuis chez moi), avec plaisir, ou peut-être avancer ou commencer des projets plus créatifs que rester devant un écran.
Mais au final je fais ce que j’aime, même si je pourrais avoir une vie plus saine et davantage méditer/dessiner/coudre/courir… J’essaie d’arrêter de culpabiliser, et juste je profite.