Contexte et Spoiler Alerte : j’ai deux enfants (né en 2007 et 2012) en garde alternée, un compagnon l’Ours qui habite beaucoup chez lui jusqu’en 2020 puis avec les confinements du covid 19, beaucoup ici ; fin 2015 on m’annonce que je ne suis pas autiste (asperger, c’était alors la dénomination en vogue), sans me faire passer de tests, et que j’ai seulement un syndrome anxieux. J’essaie d’avancer dans ma vie souvent trop fatigante du mieux que je peux, jusqu’à ce que je refasse fin 2022 une nouvelle démarche diagnostic.
Je n’ai pas de problème pour m’excuser quand j’ai bousculé quelqu’un dans la rue ou que j’ai fait preuve d’une quelconque maladresse physique, ou quand je réalise que non 2+2 ne font pas 5.
J’ai appris à m’excuser auprès de mes enfants quand je m’étais trop et/ou injustement énervée contre eux, attendant de leur part aussi des excuses parce qu’ils avaient aussi leur part de responsabilité pour avoir en premier lieu dépassé les bornes : les deux parties sont en tord et le reconnaissent facilement.
Mes ces derniers temps je prends les critiques de manière très intense, je me sens très fragile et j’ai des réactions de défenses que je trouve toutes légitimes, et m’excuser de cela revient à m’excuser d’être.