Contexte : nous sommes en 2015, j’ai 35 ans, après 6 ans en Allemagne pour le travail de l’ex mari, nous sommes rentrés en France et nous avons divorcé ; j’ai mes enfants (nés en 2007 et 2012) une semaine sur deux, j’ai un nouvel amoureux, l’Ours et nous ne vivons pas ensemble. J’ai toujours un nombre de difficultés plus ou moins invalidantes. Je suis traitée pour depression et je ne sais toujours pas que je suis autiste.
J’ai commencé à avoir de grosses crises de colères incontrôlables et mes premières transformations en Hulk peu de temps avec la naissance de mon premier enfant fin 2007. Jusqu’alors je n’avais jamais eu de cycle menstruel régulier et j’avais une tendance anovulatoire très prononcée. Les hormones c’était donc nouveau pour moi.
J’ai mis près de deux ans à envisager être victime de mes hormones, donnant toute sa signification au mot hystérique.
Mon état était trop disproportionné pour n’être qu’un Syndrome Prémenstruel (SPM), et après certaines recherches j’ai cru être victime d’un Trouble Dysphorique Prémenstruel (TDPM).
J’ai alors commencé une cure d’Omega 3, puis je suis tombée enceinte de mon second enfant et j’ai abandonné cette piste du TDPM ayant des « crises » même pendant ma grossesse.
C’est fin 2014, lorsque la bipolarité a été évoquée, que je me suis replongée dans mes recherches sur les Oméga 3 qui régulent l’humeur, diminuent l’anxiété et la dépression, sont bénéfiques pour les enfants hyperactifs et, je le découvre (alors que je suis en pré-diagnostic Asperger, qui conclura fin 2015 que je ne le suis pas), ont été testés aussi chez les enfants autistes.
J’ai noté une diminution de mes transformations en Hulk lors des cures et après une quinzaine de jours. Cela me permet en fait d’avoir une meilleure fenêtre de désengagement (phase de prise de conscience que ça va partir en sucette un peu plus longue et plus tôt), et de pouvoir partir ou me m’éteindre avant l’effondrement et d’ainsi mieux l’éviter.
Dans mon cas les effets bénéfiques s’arrêtent très vite avec la cure, c’est donc a priori en continue que je dois la faire.